Portrait de colistier J-37

Publié le par collectif de citoyens

Le 1er portrait que nous publions est celui de Nicolas Brugère. Nous le remercions de s'être prêté au jeu avec autant de gentillesse et de spontanéité !
 
Nous avons posé aux colistiers 5 questions afin de mieux les connaître, de mieux appréhender leur engagement, leurs envies et projets pour notre ville. Leurs réponses seront publiées sans aucune censure, telles qu'ils auront bien voulu nous les livrer. 

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1)      
En quelques mots, pouvons nous en savoir un peu plus sur vous, qu'est ce que vous faîtes dans la vie ?  Peut-être quelques infos plus personnelles aussi.
 
Né à Sainte-Foy la Grande, il y a cinquante ans, dans une maternité qui venait d’ouvrir, signe de modernité, et qui, cinquante ans plus tard, vient de fermer, nouveau signe de modernité…
J’ai passé les 20 premières années de ma vie à jouer au rugby et à faire quelques études.
Je suis médecin généraliste, installé à Bordeaux depuis 23 ans.
Né en Gironde, ayant grandi en Dordogne, Bordelais depuis 1976, ayant arpenté bien des terrains de rugby de la région et bien des routes pour y accéder, je suis un Aquitain pur jus.
Je suis marié avec Sandrine, elle-même gynécologue, et nous avons 4 enfants : Grégoire, Camille, Henri, Etienne.
J’ai fondé la mission France de Médecins du Monde à Bordeaux, en 1987 avec Françoise Parrot et deux autres médecins.
J’ai contribué à mettre en place le  « Centre 15 » en Gironde, en 1991. C’est une structure de référence, en France, aujourd’hui.
Je me suis investi dans des activités associatives diverses depuis 30 ans et dans le syndicalisme médical.
J’ai été président de l’Union Régionale des Médecins Libéraux d’Aquitaine de 2000 à 2006.
Un de mes grands plaisirs est de faire la sieste, l’été, à l’ombre fraîche d’un arbre.
 
2)       Vous êtes sur la liste d'Alain Juppé, pouvez-vous nous dire pourquoi ?
 
Je ne pourrais pas accepter que les bordelais éjectent Alain Juppé de la mairie de Bordeaux.
Cela représenterait pour moi une injustice difficile à supporter, après tout ce qu’Alain Juppé à fait pour la ville (et la CUB) et en sachant tout ce qu’il reste à faire, les formidables projets qu’il propose pour les années à venir… qu’il propose et qu’il réalisera !!
Je ne suis ni UMP, ni Modem, ni PS. Je suis de la « société civile ». Alain Juppé m’a demandé de faire parti de son équipe pour les 6 ans à venir. Il m’a par ailleurs confié un des dossiers de la campagne (« Bordeaux Solidaire »). C’est un honneur pour moi. C’est une chance rare de pouvoir travailler avec lui et avec ceux qui l’entourent. Je suis un passionné, mes proches le savent. Le travail ne me fait pas peur, le travail en équipe encore moins.
Je mettrai toutes les forces qui me sont possibles pour qu’Alain Juppé et notre équipe de colistiers gagnent les élections. Juppé, c’est une chance pour Bordeaux !!
Alors, pourquoi je suis sur la liste d’Alain Juppé ? Par ce que c’est lui…
 
3)       Qu'est ce que vous aimez le plus dans notre ville ?
 
J’ai longtemps trouvé que Bordeaux était une ville triste et sombre.
Autour, il y avait des paysages divers, des lieux de grand air, la vigne, les plages, une campagne variée et plutôt belle. Mais Bordeaux était triste et sombre.
En quelques années, "Bordeaux est devenue une ville latine, une ville du sud, une ville atlantique". Des actions qui n’avaient pas forcément été annoncées ont été réalisées au-delà de ce qu’on aurait pu imaginer il y a dix ans. La mutation s’est faite (s’est fête).
Ce que j’aime dans Bordeaux, c’est Bordeaux !! Toute la ville, dans son ensemble, où j’ai le plaisir d’habiter et que je suis fier de présenter à ceux qui viennent lui rendre visite, aujourd’hui.
Avec tout de même une petite préférence pour les quais, la nuit, quand toutes les lumières sont allumées.
 
4)       Sur quels dossiers ou sur quels thèmes souhaitez vous vous investir ?
 
Il y a 6 à 8 000 enfants vivant sous le seuil de la pauvreté, à Bordeaux. Il faut aller vers ces enfants, les sortir de leurs conditions d’indigence, et, par eux, sortir leurs familles de leur état de pauvreté. L’enfant est un signe d’appel et c’est un avenir à préserver.
Il y a encore dans Bordeaux, malgré les efforts réels et les actions en profondeur qui ont déjà été menées ces dernières années, des logements insalubres, des logements indignes. Il faut faire disparaître les logements insalubres, en développant les mécanismes de médiation concertée.
Il y a dans le domaine des solidarités de multiples actions qui ont été réalisées. Il en reste beaucoup à mettre en place. Il y aura toujours à faire, dans le domaine des solidarités.
Je suis aussi très intéressé par le projet «  Bordeaux, capitale culturelle européenne 2013 ». Je n’ai pas de compétence spécifique dans le domaine culturel. Mais je suis un passionné d’art et de culture, sous leurs diverses formes. Et je pense que ce qui a du goût est à partager avec le plus grand nombre.
Dans un autre registre encore, j’aimerais réfléchir, avec ceux voudraient bien le faire, à la « refondation » du quartier de Mériadeck.
 
PS : quelle est selon vous la principale qualité d'Alain Juppé ?
 
Parmi les qualités d’Alain Juppé, je suis impressionné, comme nombre d’entre nous, par ses capacités de réflexion et d’action. Elles font de lui un bâtisseur au sens large, les bordelais ne s’en plaindront pas, si les français - pour des raisons qu’un jour les historiens analyseront - sont, jusqu’à aujourd’hui, passé à coté du grand homme d’Etat qu’il est (un des trois grands hommes d’Etat des trente dernières années à coté desquels les français sont passés). 
Mais la qualité qui me touche le plus est son humanité habillée de pudeur.
Alain Juppé ne se livre pas. Il ne s’expose pas. Il ne tolère pas longtemps le regard curieux, l’attention indiscrète. Il n’étale pas ses sentiments sur la place publique. Il n’est pas bavard sur ce qui le touche dans son intimité. Mais quand vous avez eu la chance de partager avec lui quelques moments conviviaux, en petit comité autour d’une table par exemple, vous savez sa chaleur humaine. Il est un homme pétri d’humanité, de l’humanité du Sud-Ouest où il a grandi : un homme du cœur de l’Aquitaine, un homme de la terre, du soleil et des orages, de l’océan.

Publié dans portrait de campagne

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